Samedi 28 Novembre 2015 « ERIC et KARINE » Bourg-la-Reine 92
Je viens de me lever et laisser Karine à Frimousse, ils ont l’aire de bien s’entendre ces deux-là. Il est 7 heures 53 minutes et je suis devant ma page Word et comme d’habitude elle ne va pas rester longtemps blanche, j’adore m’exprimer. Je vais revenir sur la confrontation des idées avec un lecteur cette semaine, ce qui fait la richesse des humains c’est la différence. Il est normal que nous ne soyons pas d’accord. La liberté d’expression fait partie de l’art de vivre à la Française. Loin de moi les mots en « ISME » comme Communisme, Fascisme, Capitalisme et Libéralisme. J’envoie ce message en l’air « jeune du monde retrousser les manches et prenez votre destin en main, d’abord libérez-vous de tous les carcans religieux qui sont des chaines à vos pieds, toutes ces officines sont les plus grandes organisations criminelles de l’humanité, ils ont les mains pleine de sang pour les catholiques la nuit de la saint Barthelemy le 24 août 1572 et pour les musulmans le Bataclan le 13 novembre 2015 ». Pour moi ma raison de vivre c’est la Science, le savoir, les arts, l’écriture et la musique, en bref la culture et l’éducation. Etre un homme libre, comme écrivait mon auteur de référence VOLTAIRE en 1763 dans son traité sur la tolérance « Nous avons assez de religion pour haïr et persécuter, et nous n’en avons pas assez pour aimer et pour secourir ». Déjà 8 heures 36 minutes le soleil d’automne commence à envahir mon séjour, cela change d’hier soir (voir l’illustration, ma Karine de dos sous la pluie avec son parapluie). En se baladant dans Bourg-la-Reine cette semaine, elle découvre la localité, une affiche parlant d’un concert de jazz au conservatoire de musique l’a interpelé, il faut dire qu’hier j’avais beaucoup de travail, j’ai quitté la maison vers 7 heures du matin et je suis rentré vers 18 heures 30 minutes. Elle m’a proposé d’aller écouter le concert, ce que j’ai bien sur accepté. Nous avons mangé rapidement pour être à 20 heures 30 minutes à l’auditorium. C’était les élèves de la classe de guitare classique qui ont un atelier d’initiation au jazz, animé par leur professeur qui officiaient pendant la première partie, la deuxième partie était animé par le professeur à la guitare et deux de ses copains l’un au Steinway et l’autre à la contrebasse. Ils nous ont joué des standards de jazz. Karine était à mes côtés, je tenais sa main dans la mienne. Tout en écoutant la musique et regardant les adolescents jouer devant leurs familles. Une idée folle envahit mon cerveau allant à l’encontre de toutes mes convictions, si Karine me demanderait de lui faire un enfant je pense que j’accepterais, à condition d’être sûr de nos sentiments l’un pour l’autre. Mon cerveau est en conflit, père à 57 ans tu es malade mon pauvre garçon. En regardant le profil de ma chérie je me dis un enfant le sien, le mien, le nôtre. Peut-être cela serait la solution à mon refus de vieillir et d’accepter mon âge. 9 heures 30 minutes je vais vous quitter je vais la rejoindre dans le lit pour lui faire un gros câlin. En début d’après-midi direction Toussus pour nous envoyer en l’air en avion.
Au bout de la marelle - Patrick Bruel