Samedi 16 Décembre 2015 « ERIC » Villa Carlina – Bourg-la-Reine 92
Bonjour mes lecteurs et lectrices du blog « ERIGAVIATEUR » après ce grand silence de quelques jours. Je vais vous donner un peu de mes nouvelles. Actuellement je suis sur ma table de travail, mon fidèle chat Frimousse est à mes côtés. En ce samedi soir je vais mieux, l’inflammation de ma crise d’arthrose cervicale me fait beaucoup moins souffrir. Les interventions de mon kinésithérapeute commencent à montrer leurs effets. Le week end dernier je suis descendu au fond du trou. L’action se passe chez moi dimanche dernier il est 15 heures, j’essaie de me reposer dans mon canapé, il faut dire que depuis plus d’un mois je souffre violement de mon dos, je dors mal et ne supporte plus la position allongée qui amplifie la douleur. Mes voisins du dessus font du bruit, certainement un gamin qui coure. Vers 15 heures 30 minutes énervé et exténué, le tout certainement amplifié par la routine de mon travail au royaume de l’hypocrisie et le manque de sommeil, je décide de monter les voir pour leur dire de faire moins de bruit. Je sonne à la porte un cabot aboie, un gamin de moins de trente ans m’ouvre la porte à ses pieds le molosse s’avère être un inoffensif Jack Russell, la terreur un marmot qui doit avoir deux ans dans la sciure, blottit dans les jambes de sa mère certainement apeuré par ma manière dure et agressive de parler à son père. Mes phrases sont du genre « quand j’ai acheté mon appartement de standing à la Franco-Suisse dans de l’immobilier haut de gamme ce n’était pas pour me faire emmerder par des jeunes cons et de la marmaille. La liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres ». Le gamin certainement un fils à papa né tout habillé avec une cuillère d'argent dans la bouche dont ses vieux lui ont payé l’appartement. De retour à mon appartement le silence est revenu, en me regardant dans le miroir du couloir je suis pris d’une violente angoisse, j’ai honte de moi, de l’image que j’ai donnéà ce jeune couple qui pourrait être mes enfants. Je vois que toutes les souffrances que la vie m’a fait subir me font devenir un vieux con. A cet instant j’aimerais mettre le mot fin sur la triste vie d’Erigaviateur, je file dans mon bureau et sors d’un tiroir mon pistolet, me tirer une balle de 9 mm parabellum dans la tête et dormir jusqu’à la nuit des temps. Frimousse qui depuis son pilou observe la scène bondit sur le bureau en miaulant des bruits stridents. Cela me fait sortir de ma vrille et ranger à sa place mon arme à feu. En pleurant je le prends dans mes bras il ronronne à tue-tête. Au moins sur cette planète un être vivant m’aime sincèrement en la personne d’un faux chartreux de dix ans ce prénommant Frimousse. Pour finir ce post je reprendrais une citation de VOLTAIRE : Tant qu’il y aura des fripons et des imbéciles, il y aura des religions. La nôtre est sans contredit la plus ridicule, la plus absurde, et la plus sanguinaire qui ait jamais infecté le monde. Aujourd’hui je suis sur le bon chemin je m’efforce de ne plus regarder en arrière. En février je dois faire le vol inaugural du BEECHCRAFT 1900D de la compagnie de mon ami Charles d’Orly à Jersey si vous avez des envies d’évasion vous pouvez réserver votre place sur INTERNET. Je suis satisfait la DGAC m’a écouté en ce qui concerne le coavionnage. Nous venons de couper les ailes au trois sociétés qui voulaient lancer ce concept. Voilà ce quand dit aerobuzz.fr : Le Syndicat national des personnels navigants techniques (USPNT), le Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL), la Fédération nationale de l’aviation marchande (FNAM) et la Fédération française aéronautique (FFA) ont apparemment remporté une manche, en amenant la Direction générale de l’aviation civile à classer le coavionnage dans la catégorie Transport aérien. Cela implique pour les sites internet de coavionnage d’obtenir un Certificat de transport aérien (CTA) et une licence d’exploitation. Il est évident que les trois sites visés, Wingly, Coavmi et OffWeFly, ont décidé de contre-attaquer en lançant, dans un premier temps, une pétition. Compte tenu de la complexité d’un dossier d’obtention d’un CTA, s’ils en restaient là, ce serait évidemment la fin du coavionnage. Reste à savoir si les fondements juridiques de la démarche de la DGAC sont suffisamment solides dans l’hypothèse où les trois start-up porteraient l’affaire devant la Justice. Imaginez, un rendez-vous avec des gens que l’on ne connait pas, mais dont la mise en rapport est assurée par un de ces sites et qui, une fois dans l’avion, sous la menace d’une arme, vous intime l’ordre de foncer sur Paris, que fait-on ???? Ou bien une fois l’avion ayant décollé, l’un des passagers se trouve d’un coup en panique, frôlant l’hystérie, que fait-on ?? Les idées de ces sites sont, à la base, une excellente idée, mais comme toutes les idées, serait détournée pour le malheur du pilote.
Matt Simons - Catch & Release