![ERIC 2016 217 COURCHEVEL CVF LFLJ]()
En ce samedi 9 avril 2016 j’exprime mes regrets au sujet d’un métier que j’aurais aimé faire. Comme vous savez depuis tout petit garçon je m’intéresse à la marine et à l’aviation. Je suis pilote d’avion depuis 33 ans et travail comme technicien dans le plus grand groupe d’électronique Français. Je dirais que je ne suis pas insatisfait de mon parcours qui avait très mal commencé avec une pitoyable scolarité. Les casseurs de rêves de l’éducation nationale n’ont pas brisé ma passion pour les avions et les bateaux, tandis que mon institutrice de CM1 m’avait prédit un avenir d’éboueur, en me disant « pilote d’avion vous en serez incapable ». De manière générale j’ai soif de comprendre et de découvrir, je pratique la curiosité positive. Dans la vie je n’ai jamais souhaité vivre comme la majorité de mes semblables. A 20 ans dans le casting d’un film ou je devais jouer comme figurant le rôle d’un père de famille, le metteur en scène m’a remarqué et m’a demandé« père de famille vous n’êtes pas crédible, vous avez le look du rôle du marin en bordée que je n’ai pas trouvé ». Voilà que de figurant je me suis retrouvé acteur. A la même époque j’avais trouvé un emploi de manutentionnaire dans une grande surface ou en l’espace de trois mois je suis devenu chef de rayon. A 19 ans je manageais cinq personnes. Comme le monde est petit un jour le DRH m’embauche comme manutentionnaire le premier de la classe de mes années primaires. Je l’ai reconnu tout de suite, avant 1968 il me faisait faire le tour des classes de l’école primaire avec mon cahier pleins de taches d’encre et le bonnet d’âne sur la tête. Mai 68 a aboli cette pratique.
Pour résumer ma scolarité j’adhère au poème de Robert Lamoureux : « À la fin d'une année scolaire, le dernier, au fond, qu'est-ce qu'il sait ? À quoi ça lui a servi de faire tous les affreux devoirs qu'il a faits ? Il a jamais connu le bien-être du bon élève qui sait ses leçons, ni le regard amical du maître qui sourit en disant son nom. Sur son cahier, il y a cinq cents taches ; c'est ce qui fait dire à ses parents : "À ce gosse-là il faut la cravache, quand on n'est bon qu'à faire des taches, la cravache, y a que ça qu'on comprend ! Qu'est-ce que tu fous à l'école ? Qu'est-ce que tu fous si tu fous rien ?" Et de tout son cœur qui se désole, le petit répond : "Eh ben ... eh ben ..." Oh ! Il en a appris des choses de la petite classe au certificat : il sait qu'il y a des nuages qui sont roses vers quatre heures, pendant la leçon de choses quand le soleil fout le camp, tout là-bas. Il sait très bien ce que c'est qu'une droite, une droite qui n'a ni de A ni de B, quand le soleil du matin éclate, il y a ses rayons qui font des droites. C'est comme ça qu'il apprend, le dernier. Lui, ce qui l'amuse, ce sont les mouches qu'on garde captives dans un bouchon, les mots qui font drôle dans la bouche, comme " tintinnabule " ou " polochon «. À la fin d'une année scolaire, à la distribution des prix, le petit dernier traîne sa misère sous le regard méprisant de son père, et sa détresse est infinie. Mon petit copain, dernier de la classe, moi, je sais bien que tu n'es pas le dernier. Puis console-toi, les années passent. En prenant la vie face à face tu verras que les premières places ne sont pas toutes pour les premiers ». Apres l’avoir récupéré chez le DRH je me souviens lui avoir fait refaire une palette avec de très lourds radiateurs bains d’huile et une heure avant sa fin de journée quand je passais mes commandes je lui ai fait ramasser par la queue toutes les souris mortes dans l’entrepôt. Cette histoire s’est passée il y a 38 ans et confirme le poème de Robert LAMOUREUX. Cela était une revanche sur la vie, le pauvre il n’était pas responsable de la situation survenue 11 ans plutôt. La responsable était l’institutrice, cette vieille fille acariâtre mal baisée comme une majorité de ces pédagogues de merde de l’époque.
le dernier de la classe - Robert Lamoureux
Je n’ai jamais cherchéàêtre père, j’aurais eu trop peur de faire revivre à un enfant ma misérable enfance. Je pleins surtout les jeunes générations victime du libéralisme qui profite dans notre pays aux 300 familles dirigeantes en marche avec Emmanuel MACRON pour précariser le peuple de France. Il était lui certainement premier de la classe pour se marier avec sa professeur une vieille peau ridée de mon âge. Lorsque qu’elle rencontre le jeune Emmanuel pour la première fois, le tabou est très fort. Elle a 36 ans, lui 16. Il est en première et elle est son professeur de français au lycée la Providence d’Amiens. Les camarades de classe observent nettement qu’il est son chouchou puisqu’elle lit tous ses poèmes en classe, à voix haute, le citant en exemple. Lui boit ses paroles. A l’époque, elle partage sa vie avec le père de ses trois enfants. C’est une femme qui a pris des engagements maritaux et vit en province, donc, là où tout se sait. En outre, leur attirance réciproque menace de tomber sous le coup de l’illégalité. La loi du 23 décembre 1980 stipule qu’un enseignant qui a des relations sexuelles avec un élève de moins de dix-huit ans encourt jusqu’à trois ans de prison. En 1969, la professeure Gabrielle Russier s’était suicidée à 32 ans après être allée en prison pour avoir noué des amours avec un élève de 16 ans. A Amiens, le scandale est énorme. Même si le couple opte pour la discrétion, la ville bruisse de la rumeur de leur liaison dangereuse. Pour vivre librement son coup de cœur, elle divorce. Ses trois enfants apprécient diversement ce choix d’un beau-père qui n’a pas tant de différence d’âge avec eux. D’habitude, ces choses-là arrivent plutôt dans l’autre sens avec un homme qui choisit une compagne plus jeune, comme vous le savez j’en use et en abuse tout le monde connait mon attirance pour les jeunes femmes trentenaires, je ne me verrais pas, quand MACRON aura mon âge avec une femme de 75 ans (presque l’âge de ma mère). Emmanuel Macron part suivre sa terminale à Paris, au prestigieux lycée Henri IV où il obtient son bac mention très bien. L’ENA (l’école Française de l’incompétence), qu’il réussit en 2002, lui assure des émoluments de fonctionnaire à 25 ans et l’espoir d’un futur très stable. La cougar, qui a tout quitté pour lui et aurait débuté une liaison avec lui l’année de ses dix-huit ans, l’accompagne aux soirées de promo où leur tandem insolite fait le buzz. Elle a choisi d’échapper aux cancans à Amiens et a donc changé d’établissement. Elle enseigne désormais au lycée privé Saint-Louis de Gonzague dans le seizième arrondissement parisien. A bouleversé toute sa vie pour s’adapter à la sienne. Changement de compagnon, de lieu géographique et d’établissement, changement de statut, aussi, puisqu’elle va devenir une femme de l’ombre pour accompagner la carrière de son compagnon : la suite a donné raison à ces chamboulements existentiels. Celui qui est devenu ministre de l’économie l’aime déjà depuis dix-neuf ans. Et le couple s'est uni à la mairie en 2007. Un happy end plus transgressif qu'il n'y paraît aujourd'hui. Dans ce post je viens de m’égarer je ne voulais pas vous parlez du complexe d’Œdipe de notre ministre des finances dont sa nana à mon âge. Je voulais vous parler d’un métier que j’aurais aimé pratiquer, à mes 30 ans de boite je désirais démissionner pour rejoindre un aérodrome de province et exercer mes talents comme agent AFIS. La crise de la fin des années 2000 a eu raison de mon projet.
![ERIC 2016 218 COURCHEVEL LFLJ CVF]()
Coupe VZ T Bernoud agent AFIS
![ERIC 2016 219 COURCHEVEL LFLJ ETE]()