Dimanche 18 Octobre 2015 Eric et Tatiana à Bourg-la-Reine 92
Bonjour à tous je viens de passer une journée de samedi et une formidable nuit. Tout à commencer ce samedi à 11 heures j’avais rendez-vous à Arcueil la Place avec Tatiana jeune femme d’origine Russe de 38 ans. Elle m’attendait sur le quai du RER-B en direction de Paris. La jolie blonde trop jeune pour être une ancienne espionne du KGB. J’adore sa tenue vestimentaire glamour et non vulgaire. Son sourire est des rayons de soleil dans cette grisaille automnale. Nous avons la chance de pouvoir nous asseoir, nous discutons et nous voici déjàà la gare du Bourget. Je lui demande si faire de la marche à pieds ne lui fait pas peur, elle me répond « j’adore marcher ». Une bonne chose je ne changerais pas mes habitudes et je n’enclencherais pas le plan B. Le Bourget est une commune pauvre de Seine Saint Denis que je connais depuis 44 ans à l’époque la ville était tourné vers une forte activité industrielle. Au fil des années j’ai vu fermer les usines les unes après les autres. Dans les années 1980 – 1990 une partie de la ville était une friche industrielle avec une population émigrée très pauvres et la délinquance associée. Je reconnais depuis quelques années des nouvelles constructions d’habitations ont vu le jour et aujourd’hui la ville à l’aire plus vivable dans une mixité sociale. Il reste des bandes et des toxicomanes place du 11 novembre 1918. Tatiana qui vit depuis de nombreuses années en France n’était jamais venue au Musée de l’Air et de l’Espace www.museeairespace.fr avant de nous rendre à« AEROPUCES 2015 » la 9èmeédition je l’invite au restaurant « L’HELICE ». Elle me pose plein de questions et je la voie admirative de ma passion pour l’aviation. Je suis sûre à son regard que je lui plais et je peux vous dire qu’elle me plait, je suis totalement accroché radar. Heureusement je devais voir la jeune contrôleuse aérienne qui m’a envoyée un mail pour me dire que sa permission ne lui avait pas été accordée pour des raisons opérationnelles. Je vous rappelle si nos dirigeants non pas le courage de vous le dire « la France est en guerre ». En sortant du restaurant nous regardons les avions exposés sur le tarmac le vieux Boeing 747-100 d’Air France dont le pronostic vital de la compagnie est engagé, à côté du hangar concorde j’aperçois mes préférés les avions de l’aéronavale Française mais dans mon cœur c’est la force aérienne Bretonne, un Nord 262 de la flottille 28F qui est équipé aujourd’hui de 7 EMBRAER 121A XINGU à ses côtés un patrouilleur maritime à long rayon d’action ATLANTIC et son prédécesseur le P2V-7 NEPTUNE dont je me souviens avoir assistéà un décollage en 1980 sur la base aéronautique navale de LORIENT LANN BIHOUE. J’observais toute la procédure tout en l’écoutant avec ma première VHF AVIATION jusqu’à la verticale du phare de PEN MEN sur l’île de Groix. Après nous sommes rentrés dans le hangar Concorde ou là un bric à brac sans nom est étalé. Chez un exposant qui vend des assiettes en porcelaine décor de Jean PICART LE DOUX utilisées en classe affaire par la compagnie nationale dans les années 60, aujourd’hui dans ce monde de LOCDU on opterait certainement pour le plastique ou le papier. Je vois qu’elles plaisent à Tatiana je demande le prix au vendeur il me répond « 16 Euros les deux » je lui réponds d’une manière assurée « je vous les prends pour 10 Euros », il accepte, vous savez dans la vie je négocie tous les jours je suis acheteur. En ce qui me concerne j’achète deux livres un sur le Mirage F1 et un autre sur un avion mythique dont mon aéro-club a dû en posséder un dans les années 50 le de Havilland DH.82 Tiger Moth. Vers 16 heures nous quittons le hangar Concorde pour rentrer dans le bâtiment consacréà l’Armée de l’Air ou comme souvent quand je fais visiter le musée je vais devant le mirage F1 et là je ne peux m’empêcher d’expliquer la pointe avant qui abrite le radar CYRANO IV construit par la société dans laquelle je travaille depuis 32 ans. Avant de quitter le bâtiment nous nous arrêtons devant la reconstitution d’une chambre d’enfant passionné par l’aviation, je me revois à 12 ans la première fois ou seul je m’étais rendu au salon international de l’aéronautique et de l’espace il y a 44 ans. Tatiana en m’écoutant et en me regardant dans les yeux elle craque et m’enlace tendrement et amoureusement et nous partons dans un doux et long baiser langoureux. Après cette longue apnée en reprenant notre souffle Tatiana me marmonne en regardant la chambre d’enfant « le nôtre ». Pour tout vous avouer je ne m’attendais pas à une telle réaction je connais mes talents de séducteur, chez toute femme le désir d’enfanter les habites et cela est naturel. Je suis conscient que je suis peut être à l’aube de ma plus belle histoire d’amour, alors qu'on se connaît à peine, mais que l'on voudrait en savoir tellement plus, alors qu'on se désire peut-être et qu'on voudrait en être sûr, au tout début il y a ces présentations avant la valse et à un moment on en vient à parler d'amour. C'est délicat, on est hésitant, prudent surtout. Et si l'autre aimait autrement ? Parler d'amour, voilà ici une étape primordiale de la fusion. Il est inutile de faire semblant. Ça vient, ou ça ne vient pas. Si c'est fait en force, l'autre le sent et rebrousse. Parler d'amour, d'accord, mais simplement, alors. Pour être franc avec vous à ce moment je ne suis plus accroché radar, c’est une flèche qui vient de traverser mon cœur « je suis amoureux d’une jolie blondinette de 38 ans qui jusqu’à aujourd’hui n’avait pas trouvé l’homme de sa vie ». Ce qui me plait chez elle, elle est célibataire sans enfants. Apres ce sublime moment je lui prends la main et continuons notre visite, avant de quitter le musée nous passons à la boutique et j’achète trois cartes postales ETENDARD TIGER MEET, FOUGA CM 175 et CRUSADER. En sortant il pleut, heureusement j’ai mon parapluie dans mon sac à dos, Tatiana se blottit dans moi et nous faisons route vers la station RER du Bourget. Travers le Bureau Enquête Accident nous nous embrassons. Nous n’avons pas plus nous quitter et Tatiana est venue chez moi à Bourg-la-Reine.